à propos de No Work Songs
CHOC JAZZ MAGAZINE
Trois cuivres et une clarinette basse : belle architecture que cette association de matériaux entre convivialité fanfaronne et luminosité pré-baroque. [...] D’emblée, que l’on écoute LP ou fichiers, s’impose le constat d’une œuvre à double face, la première réservée à la suite Les lueurs signée Rémi Gaudillat et marquée par la présence de Sophia Domancich. [...] Soit dix-sept minutes que l’on se réécoute volontiers comme on retourne de la fin au début d’une exposition pour mieux s’imprégner de la complémentarité des formes et couleurs qui s’y succèdent en un tout indissociable. Brillant !
Franck Bergerot, Jazz Magazine
Art transversal ? Art total ? En tout cas belle conception collective d’un objet artistique non identifié, dont la singularité fait la valeur.
La musique procède à certains égards d‘une fibre mélancolique issue des circonstances de sa genèse. Très belle écriture (et interprétation) des ensembles (cuivres/clarinette), entre consonance et tensions, velours et friction. Solistes inspirés et investis dans le collectif, et renfort de la présence en invitée, sur une suite qui occupe toute la face ‘A’ du vinyle, de Sophia Domancich au piano, laquelle avec son talent de prendre les chemins de traverse, apporte une touche supplémentaire d’aventure. On a aussi des instants de jazz pulsé qui réveille chez l’amateur le souvenir de Mingus. Bref liberté, beauté et inspiration : que demander de plus ? Des concerts évidemment, afin que cette musique très vivante renaisse en public.
Xavier Prévost – Les Dernières Nouvelles du Jazz
Un monde de cuivres où le populaire côtoie le savant, où le funèbre n’est jamais loin du festif, où les traditions n’ont de valeur que fécondées par l’imaginaire. En découvrant le répertoire de No Work Songs, la référence au quatuor ne m’a pas échappé, mais il m’est arrivé de penser aux polyphonistes de la Renaissance. Il y a là en tout cas un art de l’étagement des voix, des timbres, de leur dispersion et de leur ralliement qui font chatoyer magnifiquement ces arrangements. Plus largement, la suite Les Lueurs constituera le grand sommet de ce concert comme du disque, et mettra en valeur l’invitation faite à Sophia Domancich, puisque la suite a été écrite pour elle. Dès ses premières interventions avec le quatuor sur scène, on est impressionné par la capacité de la pianiste d’être constamment dans l’inattendu avec un aussi constant à propos, sa façon de “se placer inattendue” dans une partition écrite.
Franck Bergerot – Jazz Magazine.com/JazzLive
Toute de demi-teintes, de variétés aux lueurs quasi insoupçonnables, de couleurs légères, (la musique du quartet) se love dans les creux des chemins qu’elle parcourt et en fait ressortir les moindres aspérités, pourvu qu’elles fassent sens et musique à la fois. Il y a chez le Possible(s) Quartet tout ce qui manque à notre époque : de la sérénité, de l’empathie, de l’écoute et un désir d’humanité possiblement harmonieuse. Sont-ce de doux rêveurs que ces musiciens-là ?
Yves Dorison – Culture Jazz
A little gem of an album, one that came my way late in the year. It’s only half an hour long, but packs in more emotion than some albums twice its length.
The quartet comprises Remi Gaudillat and Fred Roudet on trumpets, Loic Bachevillier trombone and Laurent Vichard bass clarinet. Together they create a wonderful sound with some tight harmonies, the bright trumpets contrasting with the dulcet tones of the trombone and bass clarinet.
(Un petit bijou d'album qui m'est arrivé en fin d'année. Il ne dure qu'une demi-heure, mais contient plus d'émotion que certains albums deux fois plus longs. Le quatuor est composé de Remi Gaudillat et Fred Roudet aux trompettes, Loïc Bachevillier au trombone et Laurent Vichard à la clarinette basse. Ensemble, ils créent un son merveilleux avec des harmonies serrées, les trompettes brillantes contrastant avec les tons suaves du trombone et de la clarinette basse.)
Pete's Pick - Jazz Today-Cambridge105
Trois cuivres et une clarinette basse : belle architecture que cette association de matériaux entre convivialité fanfaronne et luminosité pré-baroque. [...] D’emblée, que l’on écoute LP ou fichiers, s’impose le constat d’une œuvre à double face, la première réservée à la suite Les lueurs signée Rémi Gaudillat et marquée par la présence de Sophia Domancich. [...] Soit dix-sept minutes que l’on se réécoute volontiers comme on retourne de la fin au début d’une exposition pour mieux s’imprégner de la complémentarité des formes et couleurs qui s’y succèdent en un tout indissociable. Brillant !
Franck Bergerot, Jazz Magazine
Art transversal ? Art total ? En tout cas belle conception collective d’un objet artistique non identifié, dont la singularité fait la valeur.
La musique procède à certains égards d‘une fibre mélancolique issue des circonstances de sa genèse. Très belle écriture (et interprétation) des ensembles (cuivres/clarinette), entre consonance et tensions, velours et friction. Solistes inspirés et investis dans le collectif, et renfort de la présence en invitée, sur une suite qui occupe toute la face ‘A’ du vinyle, de Sophia Domancich au piano, laquelle avec son talent de prendre les chemins de traverse, apporte une touche supplémentaire d’aventure. On a aussi des instants de jazz pulsé qui réveille chez l’amateur le souvenir de Mingus. Bref liberté, beauté et inspiration : que demander de plus ? Des concerts évidemment, afin que cette musique très vivante renaisse en public.
Xavier Prévost – Les Dernières Nouvelles du Jazz
Un monde de cuivres où le populaire côtoie le savant, où le funèbre n’est jamais loin du festif, où les traditions n’ont de valeur que fécondées par l’imaginaire. En découvrant le répertoire de No Work Songs, la référence au quatuor ne m’a pas échappé, mais il m’est arrivé de penser aux polyphonistes de la Renaissance. Il y a là en tout cas un art de l’étagement des voix, des timbres, de leur dispersion et de leur ralliement qui font chatoyer magnifiquement ces arrangements. Plus largement, la suite Les Lueurs constituera le grand sommet de ce concert comme du disque, et mettra en valeur l’invitation faite à Sophia Domancich, puisque la suite a été écrite pour elle. Dès ses premières interventions avec le quatuor sur scène, on est impressionné par la capacité de la pianiste d’être constamment dans l’inattendu avec un aussi constant à propos, sa façon de “se placer inattendue” dans une partition écrite.
Franck Bergerot – Jazz Magazine.com/JazzLive
Toute de demi-teintes, de variétés aux lueurs quasi insoupçonnables, de couleurs légères, (la musique du quartet) se love dans les creux des chemins qu’elle parcourt et en fait ressortir les moindres aspérités, pourvu qu’elles fassent sens et musique à la fois. Il y a chez le Possible(s) Quartet tout ce qui manque à notre époque : de la sérénité, de l’empathie, de l’écoute et un désir d’humanité possiblement harmonieuse. Sont-ce de doux rêveurs que ces musiciens-là ?
Yves Dorison – Culture Jazz
A little gem of an album, one that came my way late in the year. It’s only half an hour long, but packs in more emotion than some albums twice its length.
The quartet comprises Remi Gaudillat and Fred Roudet on trumpets, Loic Bachevillier trombone and Laurent Vichard bass clarinet. Together they create a wonderful sound with some tight harmonies, the bright trumpets contrasting with the dulcet tones of the trombone and bass clarinet.
(Un petit bijou d'album qui m'est arrivé en fin d'année. Il ne dure qu'une demi-heure, mais contient plus d'émotion que certains albums deux fois plus longs. Le quatuor est composé de Remi Gaudillat et Fred Roudet aux trompettes, Loïc Bachevillier au trombone et Laurent Vichard à la clarinette basse. Ensemble, ils créent un son merveilleux avec des harmonies serrées, les trompettes brillantes contrastant avec les tons suaves du trombone et de la clarinette basse.)
Pete's Pick - Jazz Today-Cambridge105
à propos du disque Songs From Bowie
Le jazz a ses petites recettes pour accomplir des miracles. Et voici un quartet de cuivres et bois qui accomplit l’inattendu, et réussit à détacher ses compositions de l’immense interprète caméléon pour les restituer ailleurs, autrement, dans leur vérité nue (...). Travaillés avec subtilité, (les titres) retrouvent l’éclat et la pureté de diamants bruts, aspirent de nouveau aux étoiles, frôlent les trous noirs, chevauchent les comètes, avant de renaître dans de nouvelles illusions épiques et dépressives, naïves et décadentes, sublimes et fragiles.
Louis-Julien Nicolaou - ffff Télérama
une alliance des vents qui met en valeur le lyrisme mélodique, l’inventivité harmonique. (...) une réinterprétation profondément originale. Sylvain Siclier - Le Monde
C’est surtout le David Bowie chanteur qui est servi par cet hommage. La douceur du timbre de sa voix et son phrasé sont ici mis en valeur par le choix des instruments et le son feutré du quatuor. La musique colle superbement à l’image de dandy et de Lord très souvent accolée au musicien. Le quartet privilégie tout au long du disque la douceur et la délicatesse dans le choix de ses orchestrations et dans ses relectures. Il ralentit le tempo de certains thèmes afin que le temps s’étire et que la musique devienne solennelle. Les morceaux s’organisent ainsi souvent autour d’un chant principal, d’échos et de contrepoints où les voix s’entrelacent à la manière d’une fugue ou d’un canon. Les musiciens intègrent également brillamment la dimension rythmique des morceaux originaux emprunts d’électro ou de techno (ostinato, répétions de courts motifs). Et bien sûr, cet hommage regorge de digressions, de lâcher-prise et d’ornementations, ancrant définitivement ce disque dans le registre des musiques improvisées. Jean-François Sciabica, Citizen Jazz
Louis-Julien Nicolaou - ffff Télérama
une alliance des vents qui met en valeur le lyrisme mélodique, l’inventivité harmonique. (...) une réinterprétation profondément originale. Sylvain Siclier - Le Monde
C’est surtout le David Bowie chanteur qui est servi par cet hommage. La douceur du timbre de sa voix et son phrasé sont ici mis en valeur par le choix des instruments et le son feutré du quatuor. La musique colle superbement à l’image de dandy et de Lord très souvent accolée au musicien. Le quartet privilégie tout au long du disque la douceur et la délicatesse dans le choix de ses orchestrations et dans ses relectures. Il ralentit le tempo de certains thèmes afin que le temps s’étire et que la musique devienne solennelle. Les morceaux s’organisent ainsi souvent autour d’un chant principal, d’échos et de contrepoints où les voix s’entrelacent à la manière d’une fugue ou d’un canon. Les musiciens intègrent également brillamment la dimension rythmique des morceaux originaux emprunts d’électro ou de techno (ostinato, répétions de courts motifs). Et bien sûr, cet hommage regorge de digressions, de lâcher-prise et d’ornementations, ancrant définitivement ce disque dans le registre des musiques improvisées. Jean-François Sciabica, Citizen Jazz
à propos du disque Orchestique
"C’est un nouveau chant des possibles en dix petits tableaux pleins de malice, tendres et attachants, bourrés de sensibilité et ce doit être un grand plaisir d’écouter ce quartet en live. D’ailleurs notre collègue Yves Dorison s’était lui aussi laissé ensorceler par le concert donné à Lyon en mai 2015. J’y verrais bien quelques comics strips s’agiter sur un écran à l’arrière pour public de 7 à 77 ans, tant cette musique est évocatrice de petites saynètes théâtrales. D’ailleurs le quartet approche régulièrement le jeune public et on sent que tous ont gardé une âme d’enfant. Une envie de danser irrésistible, de bouger sur sa chaise, de rire, voilà un disque anti-morosité plein de bonne humeur !"
F.D. Culture Jazz
"Si l'effectif et l'absence de batterie, l'écriture et et l'exécution très raffinées d' "Orchestique" évoquent la musique de chambre, Rémi Gaudillat, Fred Roudet, Loïc Bachevillier et Laurent Vichard penchent vers le cuivre, la rue, la déambulation et le bal. La primeur des vents et un onirisme festif venu des traditions populaires."
Franck Bergerot, Jazz Magazine
"Une action collective vraiment soudée, qui dès « Du mouvement ! » et plus encore dans le beau « Les Poilus » signe une volonté de s'inscrire dans la danse, une danse onirique et ouverte à tout vents. Avec des clins d'oeil à ce qui se trame du côté de l'ARFI, dont l'ombre plane sur cet album (« Nuit et autres danses », mais surtout le magnifique et très « folklore imaginaire » titre de Bachevillier « Le Miroir d'Igor » qui lui fait suite), plus encore qu'il ne planait sur le chant des possibles.
Sur Orchestique, la présence de la clarinette basse de Laurent Vichard est l'élément de déséquilibre, celui qui ouvre, justement, les possibles. On parlait du « Miroir d'Igor », la seconde partie du morceau permet à Vichard de tenir une basse douce, caressante, sur laquelle ses trois comparses dansent avec une grande liberté.
C'est la poésie qui est le moteur du quartet. La « Fanfare pour a Wedding » est pleine de surprise mais surtout de rêves. On la suit dans sa marche plein de détours, de volte-face et de pas-de-deux. Le groupe est très soudé, on perçoit une grande amitié entre les musiciens, et le fait que les morceaux soient signés à parité par les quatre soufflants est un signe d'ouverture à un langage commun.
Les solos sont rares, vite soutenus par un complice, mais ils relancent une machine huilée, fluide et diablement plaisante.
Les alambics qui ornent la pochette nous disent une chose qui vaut toutes les analyses : la musique d'Orchestique vient d'années de collaboration, elle chemine entre les tuyaux des instruments, elle s'alcoolise avec classe dans les échanges incessants entre le trombone et les trompettes et elle chauffe dans les tuttis. Il en percole un puissant élixir qui enivre sans gueule de bois et fait voir pleins de couleurs le temps d'un disque.
Parfait breuvage pour les oreilles."
Franpi - www.franpisunship.com
"Que le quartet de Rémi Gaudillat, devenu Possible(s) quartet, nous revienne avec de nouvelles histoires est une excellente nouvelle. C’est un peu comme retourner dans une région magnifique pour y découvrir d’autres itinéraires. On retrouve ici ce qui faisait déjà la magie du premier disque. Ces arrangements inspirés qui permettent aux musiciens de naviguer entre l’écriture et l’improvisation. Cette sonorité chaude aux mille reflets, tout à la fois tirée vers la brillance par les trompettes et les bugles, mais épaissie par ailleurs par les timbres chaleureux et les vibrations du trombone et de la clarinette basse. Ces mélodies soignées, qui font chanter le groupe. Ces enchevêtrements de lignes où tout reste clair. Cette poésie qui prend tout aussi bien vie dans la retenue, l’éclosion où l’explosion. Cette manière de faire circuler la musique, de multiplier ses possibilités d’essor.
Sinueuses, les compositions regorgent de recoins qui mettent tour à tour en valeur les dynamiques du groupe, qui naissent de motifs imbriqués, où au contraire son expression aérienne. Ainsi, quand on écoute « Les poilus », on est traversé par des émotions hétérogène, comme ces hommes peut-être qui connurent l’espoir, l’attente ténébreuse, la résignation. La musique passe de l’entrain à l’angoisse en suivant un schéma narratif précis. Mais les morceaux du disque auront beau revêtir des formes mouvantes qui, stimulant notre imaginaire, favorisent la création d’histoires par l’auditeur, l’intention du quartet est de mettre en lumière les danses auxquelles leur expression musicale donne vie. Je cite brièvement la définition d’Orchestique notée à l’intérieur de la pochette du disque : « Dans la Grèce antique, désigne l’art de la danse, en particulier dans sa relation intime avec le théâtre, la poésie et la musique». Mélodie et rythme, combinés avec une logique de continuité, incitent le corps au mouvement. La grande réussite d’Orchestique est justement de favoriser cela tout en conservant la délicate scénarisation de chacune des pièces. La danse, à propos, était déjà très présente dans leur premier répertoire, justement parce que le propos n’a jamais été de déconstruire où de brouiller les pistes. Cette fois cependant, les riffs parlent au corps autant que la musique nourrit les voyages intérieurs.
Une fois de plus, les souffles croisés de ces quatre conteurs dessinent des paysages impressionnistes inondés de lumières. A nous d’y évoluer, en dansant peut-être. En rêvant, c'est certain." Olivier Acosta, Mozaïc Jazz
"La fanfare de chambre de Gaudillat confirme que quatre peuvent sonner comme douze ! Les interactions constantes et les constructions sophistiquées maintiennent en haleine du début à la fin. En l’absence de contrebasse et de batterie, les soufflants intercalent des pédales et des riffs qui remplacent la section rythmique, et assurent une pulsation énergique. Les lignes en contre-chants évoquent souvent la musique médiévale, voire baroque. Dans la continuité du Chant des Possibles, Orchestique propose une musique inventive chargée d’émotions vivifiantes." Bob Hatteau, Jazz à Babord / ImproJazz
"2016. Voici donc le retour du quatuor – j’emploie à dessein ce mot pour laisser ouverte la porte de ses horizons musicaux, qui empruntent les chemins du jazz, de la musique classique et de bien des danses populaires d’hier et d’aujourd’hui – devenu Possible(s) Quartet. Gaudillat, Roudet, Bachevillier et Vichard reviennent en brandissant leur Orchestique et sa petite musique de chambre cuivrée, dans le sillage de laquelle on perçoit de subtiles fragrances, celles d’une bulle poétique portée par un vent hors du temps. Il suffit de fermer les yeux et de se laisser bercer pour qu’aussitôt commence un voyage dans l’histoire et dans l’espace. Les curieux seront peut-être heureux d’apprendre, s’ils l’ignoraient, que l’orchestique désignait dans la Grèce Antique l’art de la danse, dans sa relation avec le théâtre, la poésie et la musique. Ils sauront, dans tous les cas, qu’elle sied parfaitement au travail entrepris par les musiciens. Orchestique, non content d’être aussi séduisant que son prédécesseur, est habité d’un pouvoir de suggestion qui fait de lui un objet musical chaleureux et, définition oblige, animé d’un mouvement qui serait celui de la vie.
Surtout, on a envie de souligner qu’outre sa pochette au graphisme presque naïf – de drôles de cuves qui pourraient symboliser la fusion des styles vers un même et ultime nectar – le premier plaisir d’Orchestique passe par la lecture des titres de ses compositions (toutes originales) : leurs évocations sont parfois teintées d’une dose d’humour au charme pince-sans-rire, où peut pointer un avertissement lancé à la myopie comptable ambiante (« Chassez le culturel, il revient en tango ! »). Et dès que la musique paraît, des images surgissent, au gré de l’imagination variable de chacun d’entre nous. Rêvons un peu et laissons cette musique infuser… Le Possible(s) Quartet peut se révéler tour à tour historien, on entrevoit même un défilé fugace (« Les poilus ») ; il est un observateur minutieux de la nature, pour ne pas dire un entomologiste amoureux des petites bêtes (« La tendresse de la sauterelle ») ; on ressent son appétit pour des personnages qui gardent une part de mystère (« Le miroir d’Igor »), ou pour les bienfaits de l’air iodé d’une Bretagne aux traditions ancestrales (« Huelgoat »). Il n’oublie pas non plus ce qu’il est par essence : une fanfare, fût-elle un peu chancelante par instants (« Fanfare for a Wedding »). Pour un peu, on imaginerait volontiers que le quatuor frappe à notre porte. Ses musiciens – tels des cousins de retour d’un long voyage venus conter leurs pérégrinations – sont là, sur le seuil, prêts à s’installer tranquillement près du feu avant d’entamer leurs récits en musique. Orchestique, c’est le partage de contes sans âge aux accents volontiers nostalgiques, des histoires de danses en apparence désuètes et éphémères – ici une valse, là un tango, là encore une sorte de bourrée – mais entraînées par un mouvement nourri d’une bonne dose d’empathie. Les pages tournées laissent s’échapper des mélodies enchantées (pour l’essentiel composées par Rémi Gaudillat et Laurent Vichard), qu’on imagine surgies de la mémoire des anciens et qui font tant de bien en notre époque cynique où ceux qui parlent le plus fort ne sont pas ceux qui ont le plus à dire. Ici, c’est une parole essentielle qui se fait entendre. Parfois, on pense à d’autres danses, comme celles de Louis Sclavis, nées d’un même besoin d’évocation et de mémoire (Danses et autres scènes). La ronde des instruments, qui eux aussi veulent danser, met en évidence la jubilation des musiciens : les trompettes (ou les bugles) sont volubiles et virevoltantes ; le trombone et les clarinettes sont la chair et le muscle, pourvoyeurs du rythme. Ou bien c’est l’inverse, c’est juste une question de partage des rôles, dans un seul souci, celui de l’équité. Chants et contrechants forment un ballet tendre et joyeux. Chut ! Ne rouvrons pas les yeux trop vite, il sera bien temps de revenir à la grisaille du quotidien.
L’évasion est une bonne médecine de nos jours fatigués : on ne peut que souligner les bienfaits de cette Orchestique exhalée par le Possible(s) Quartet. Elle unit aujourd’hui et demain, mêle images en couleurs et saynètes en noir et blanc, dans un même élan de liberté poétique et de fraternité. Oui, le souffle de la liberté : c’est peut-être le mot qui résume le mieux cet appel d’airs qui, vite, trottent dans nos têtes. Et pour un bon petit bout de temps…" Denis Desassis, Musiques Buissonières
« Orchestique » est le second volet du projet du trompettiste Rémi Gaudillat autour d’un petit ensemble à vents. Nous avions accueilli avec enthousiasme « Le Chant des Possibles » paru en mai 2013. Ce nouvel album renforce une impression positive qui rejoint celle d’Yves Dorison : « Quatre vents qui tournent et serpentent autour de mélodies fines comme une feuille à peine éclose. C’était feutré et suspendu, construit par touches successives sans jamais heurter les pavillons. Une sorte de petite brise campagnarde qui vit sa vie un jour d’été à l’ombre d’un grand chêne. » Culture Jazz
F.D. Culture Jazz
"Si l'effectif et l'absence de batterie, l'écriture et et l'exécution très raffinées d' "Orchestique" évoquent la musique de chambre, Rémi Gaudillat, Fred Roudet, Loïc Bachevillier et Laurent Vichard penchent vers le cuivre, la rue, la déambulation et le bal. La primeur des vents et un onirisme festif venu des traditions populaires."
Franck Bergerot, Jazz Magazine
"Une action collective vraiment soudée, qui dès « Du mouvement ! » et plus encore dans le beau « Les Poilus » signe une volonté de s'inscrire dans la danse, une danse onirique et ouverte à tout vents. Avec des clins d'oeil à ce qui se trame du côté de l'ARFI, dont l'ombre plane sur cet album (« Nuit et autres danses », mais surtout le magnifique et très « folklore imaginaire » titre de Bachevillier « Le Miroir d'Igor » qui lui fait suite), plus encore qu'il ne planait sur le chant des possibles.
Sur Orchestique, la présence de la clarinette basse de Laurent Vichard est l'élément de déséquilibre, celui qui ouvre, justement, les possibles. On parlait du « Miroir d'Igor », la seconde partie du morceau permet à Vichard de tenir une basse douce, caressante, sur laquelle ses trois comparses dansent avec une grande liberté.
C'est la poésie qui est le moteur du quartet. La « Fanfare pour a Wedding » est pleine de surprise mais surtout de rêves. On la suit dans sa marche plein de détours, de volte-face et de pas-de-deux. Le groupe est très soudé, on perçoit une grande amitié entre les musiciens, et le fait que les morceaux soient signés à parité par les quatre soufflants est un signe d'ouverture à un langage commun.
Les solos sont rares, vite soutenus par un complice, mais ils relancent une machine huilée, fluide et diablement plaisante.
Les alambics qui ornent la pochette nous disent une chose qui vaut toutes les analyses : la musique d'Orchestique vient d'années de collaboration, elle chemine entre les tuyaux des instruments, elle s'alcoolise avec classe dans les échanges incessants entre le trombone et les trompettes et elle chauffe dans les tuttis. Il en percole un puissant élixir qui enivre sans gueule de bois et fait voir pleins de couleurs le temps d'un disque.
Parfait breuvage pour les oreilles."
Franpi - www.franpisunship.com
"Que le quartet de Rémi Gaudillat, devenu Possible(s) quartet, nous revienne avec de nouvelles histoires est une excellente nouvelle. C’est un peu comme retourner dans une région magnifique pour y découvrir d’autres itinéraires. On retrouve ici ce qui faisait déjà la magie du premier disque. Ces arrangements inspirés qui permettent aux musiciens de naviguer entre l’écriture et l’improvisation. Cette sonorité chaude aux mille reflets, tout à la fois tirée vers la brillance par les trompettes et les bugles, mais épaissie par ailleurs par les timbres chaleureux et les vibrations du trombone et de la clarinette basse. Ces mélodies soignées, qui font chanter le groupe. Ces enchevêtrements de lignes où tout reste clair. Cette poésie qui prend tout aussi bien vie dans la retenue, l’éclosion où l’explosion. Cette manière de faire circuler la musique, de multiplier ses possibilités d’essor.
Sinueuses, les compositions regorgent de recoins qui mettent tour à tour en valeur les dynamiques du groupe, qui naissent de motifs imbriqués, où au contraire son expression aérienne. Ainsi, quand on écoute « Les poilus », on est traversé par des émotions hétérogène, comme ces hommes peut-être qui connurent l’espoir, l’attente ténébreuse, la résignation. La musique passe de l’entrain à l’angoisse en suivant un schéma narratif précis. Mais les morceaux du disque auront beau revêtir des formes mouvantes qui, stimulant notre imaginaire, favorisent la création d’histoires par l’auditeur, l’intention du quartet est de mettre en lumière les danses auxquelles leur expression musicale donne vie. Je cite brièvement la définition d’Orchestique notée à l’intérieur de la pochette du disque : « Dans la Grèce antique, désigne l’art de la danse, en particulier dans sa relation intime avec le théâtre, la poésie et la musique». Mélodie et rythme, combinés avec une logique de continuité, incitent le corps au mouvement. La grande réussite d’Orchestique est justement de favoriser cela tout en conservant la délicate scénarisation de chacune des pièces. La danse, à propos, était déjà très présente dans leur premier répertoire, justement parce que le propos n’a jamais été de déconstruire où de brouiller les pistes. Cette fois cependant, les riffs parlent au corps autant que la musique nourrit les voyages intérieurs.
Une fois de plus, les souffles croisés de ces quatre conteurs dessinent des paysages impressionnistes inondés de lumières. A nous d’y évoluer, en dansant peut-être. En rêvant, c'est certain." Olivier Acosta, Mozaïc Jazz
"La fanfare de chambre de Gaudillat confirme que quatre peuvent sonner comme douze ! Les interactions constantes et les constructions sophistiquées maintiennent en haleine du début à la fin. En l’absence de contrebasse et de batterie, les soufflants intercalent des pédales et des riffs qui remplacent la section rythmique, et assurent une pulsation énergique. Les lignes en contre-chants évoquent souvent la musique médiévale, voire baroque. Dans la continuité du Chant des Possibles, Orchestique propose une musique inventive chargée d’émotions vivifiantes." Bob Hatteau, Jazz à Babord / ImproJazz
"2016. Voici donc le retour du quatuor – j’emploie à dessein ce mot pour laisser ouverte la porte de ses horizons musicaux, qui empruntent les chemins du jazz, de la musique classique et de bien des danses populaires d’hier et d’aujourd’hui – devenu Possible(s) Quartet. Gaudillat, Roudet, Bachevillier et Vichard reviennent en brandissant leur Orchestique et sa petite musique de chambre cuivrée, dans le sillage de laquelle on perçoit de subtiles fragrances, celles d’une bulle poétique portée par un vent hors du temps. Il suffit de fermer les yeux et de se laisser bercer pour qu’aussitôt commence un voyage dans l’histoire et dans l’espace. Les curieux seront peut-être heureux d’apprendre, s’ils l’ignoraient, que l’orchestique désignait dans la Grèce Antique l’art de la danse, dans sa relation avec le théâtre, la poésie et la musique. Ils sauront, dans tous les cas, qu’elle sied parfaitement au travail entrepris par les musiciens. Orchestique, non content d’être aussi séduisant que son prédécesseur, est habité d’un pouvoir de suggestion qui fait de lui un objet musical chaleureux et, définition oblige, animé d’un mouvement qui serait celui de la vie.
Surtout, on a envie de souligner qu’outre sa pochette au graphisme presque naïf – de drôles de cuves qui pourraient symboliser la fusion des styles vers un même et ultime nectar – le premier plaisir d’Orchestique passe par la lecture des titres de ses compositions (toutes originales) : leurs évocations sont parfois teintées d’une dose d’humour au charme pince-sans-rire, où peut pointer un avertissement lancé à la myopie comptable ambiante (« Chassez le culturel, il revient en tango ! »). Et dès que la musique paraît, des images surgissent, au gré de l’imagination variable de chacun d’entre nous. Rêvons un peu et laissons cette musique infuser… Le Possible(s) Quartet peut se révéler tour à tour historien, on entrevoit même un défilé fugace (« Les poilus ») ; il est un observateur minutieux de la nature, pour ne pas dire un entomologiste amoureux des petites bêtes (« La tendresse de la sauterelle ») ; on ressent son appétit pour des personnages qui gardent une part de mystère (« Le miroir d’Igor »), ou pour les bienfaits de l’air iodé d’une Bretagne aux traditions ancestrales (« Huelgoat »). Il n’oublie pas non plus ce qu’il est par essence : une fanfare, fût-elle un peu chancelante par instants (« Fanfare for a Wedding »). Pour un peu, on imaginerait volontiers que le quatuor frappe à notre porte. Ses musiciens – tels des cousins de retour d’un long voyage venus conter leurs pérégrinations – sont là, sur le seuil, prêts à s’installer tranquillement près du feu avant d’entamer leurs récits en musique. Orchestique, c’est le partage de contes sans âge aux accents volontiers nostalgiques, des histoires de danses en apparence désuètes et éphémères – ici une valse, là un tango, là encore une sorte de bourrée – mais entraînées par un mouvement nourri d’une bonne dose d’empathie. Les pages tournées laissent s’échapper des mélodies enchantées (pour l’essentiel composées par Rémi Gaudillat et Laurent Vichard), qu’on imagine surgies de la mémoire des anciens et qui font tant de bien en notre époque cynique où ceux qui parlent le plus fort ne sont pas ceux qui ont le plus à dire. Ici, c’est une parole essentielle qui se fait entendre. Parfois, on pense à d’autres danses, comme celles de Louis Sclavis, nées d’un même besoin d’évocation et de mémoire (Danses et autres scènes). La ronde des instruments, qui eux aussi veulent danser, met en évidence la jubilation des musiciens : les trompettes (ou les bugles) sont volubiles et virevoltantes ; le trombone et les clarinettes sont la chair et le muscle, pourvoyeurs du rythme. Ou bien c’est l’inverse, c’est juste une question de partage des rôles, dans un seul souci, celui de l’équité. Chants et contrechants forment un ballet tendre et joyeux. Chut ! Ne rouvrons pas les yeux trop vite, il sera bien temps de revenir à la grisaille du quotidien.
L’évasion est une bonne médecine de nos jours fatigués : on ne peut que souligner les bienfaits de cette Orchestique exhalée par le Possible(s) Quartet. Elle unit aujourd’hui et demain, mêle images en couleurs et saynètes en noir et blanc, dans un même élan de liberté poétique et de fraternité. Oui, le souffle de la liberté : c’est peut-être le mot qui résume le mieux cet appel d’airs qui, vite, trottent dans nos têtes. Et pour un bon petit bout de temps…" Denis Desassis, Musiques Buissonières
« Orchestique » est le second volet du projet du trompettiste Rémi Gaudillat autour d’un petit ensemble à vents. Nous avions accueilli avec enthousiasme « Le Chant des Possibles » paru en mai 2013. Ce nouvel album renforce une impression positive qui rejoint celle d’Yves Dorison : « Quatre vents qui tournent et serpentent autour de mélodies fines comme une feuille à peine éclose. C’était feutré et suspendu, construit par touches successives sans jamais heurter les pavillons. Une sorte de petite brise campagnarde qui vit sa vie un jour d’été à l’ombre d’un grand chêne. » Culture Jazz
à propos du disque "le chant des possibles"
_« le quatuor ne perd jamais de vue – ou d’oreille – la nécessité d’ancrer sa musique dans une expression qui sait être savante, voire expérimentale ou bruitiste, sans se couper pour autant d’une vibration populaire, par l’usage de mélodies entêtantes, dont Gaudillat a fait sa spécialité. Émerge alors de cet art dual une peinture sonore à la fois énergique et impressionniste qui exhale un parfum séduisant.Rémi Gaudillat et ses camarades sont à considérer comme des conteurs à l’inspiration fébrile mais jamais tapageuse. Ils chantent, cherchent, se trouvent et inventent des possibles. Une histoire en maints chapitres dont la fin est loin d’être révélée. » Denis Desassis, Citizen Jazz
« On pense au Brass Ecstasy de Dave Douglas, dans une version plus feutrée, plus intimiste, plus poétique. Rien du tour de force, ni de fanfaronnant, plutôt des architectures éphémères, dont on suit à l'oreille la délicate édification on l'énergique construction. Une belle aventure, qui révèle un trompettiste remarquable. »
Vincent Bessières, Jazz News
« Cette fois, le trompettiste réunit un quartet à vents sans rythmique, presque une formation "de chambre" qui explore les manières de combiner quatre voix pour cheminer dans un champ de chants et inventer des formes originales.Un très beau travail de composition et d’arrangement servi par une formation aux qualités indéniables.Encore une très belle production du label IMR » Thierry Giard, Culture Jazz
« Me voici donc traversé, inondé par ces quatre voix qui se mêlent, ou plutôt s’imbriquent, pour créer des paysages sonores dont la variété, en termes de reliefs, de matières et de couleurs, garanti l’émerveillement perpétuel, pareil à celui que l’on ressent en arpentant les sentiers de randonnées où se succèdent les points de vue inespérés. A vrai dire, je ne savais pas trop où je mettais les oreilles. La surprise n’en fût que plus délectable.
Rémi Gaudillat, trompettiste que l’on voit sauter avec bonheur de beau projet en beau projet a réuni autour de lui trois musiciens, comme lui souffleurs, pour donner vie à une musique qui partage avec les chemins de mon escapade une indéniable élégance dans sa manière de faire se succéder avec harmonie l’abondance et l’ascèse, les formes sculptées et suggérées. » Olivier Acosta, Mozaïc Jazz
« Une superbe alchimie de timbres, qui pervertit les conventions et qui vient chatouiller les commissures des lèvres pour le sourire du plaisir reconnaissant. Des phrases qui nous retiennent, un imaginaire débordant aux couleurs irrisées, des souvenirs, des références bousculées. Et la poésie. Les titres bien sûr et des instants d'atmosphères particulièrement délicats, des paysages qui s'entre-pénétrent, qui s'accrochent et se froissent parfois un peu. Un talent d'écriture très pointu et de larges espaces pour déployer l'inspiration de la bande des quatre, pour des moments ciselés de séduction. Une pure fête ! » Jazz à Paris
« Avec ses quatre soufflants, la musique oscille sans cesse entre les évasions chambristes et la petite fanfare miniature, cela vous saisi par sa douceur poétique, acidulée de nostalgie.
Les timbres pastels nous content une histoire faite de strates, de petits motifs répétitifs aux mélodies simples et aux basses obstinées qui font songer parfois à des reflets Renaissance. Un spleen des paysages sans fins, des déserts merveilleux ou déambule une fanfare solitaire... un album qu'on écoute comme on contemple une fenêtre sur un paysage apaisant ; pluie ou non, un sourire d'aise aux lèvres. »
Franpi SunShip.com
«Ces poètes là ne sont armés que de leurs instruments, de leur technique et de leur imagination. Il faut et il suffit d'entrer dans leur univers pour qu'ils vainquent et vous convainquent. »
Guillaume Lagrée, Le Jars jase jazz
« quartette inédit, où règne la mélodie dans une complicité joyeuse, aérée et précise. » Vincent Cotro, Jazz Magazine/Jazzman
« Pour Rémi Gaudillat, Fred Roudet, Loïc Bachevillier et Laurent Vichard, le chant des possibles passe par la douceur et la tendresse de demi-teintes, ici flamboyantes. Ces quatre souffleurs-là ont abandonné l'idée des confrontations inutiles. Ces quatre-là ont renoncé à tonitruer mais, toujours, font éclore des décontractions naturelles. Leur musique, rejetant l'effet fanfare, est faite d'alliance et de limpidité. Ensemble, ils convergent en des mélodies jouées à l'unisson ou se servent d'une assise harmonique pour tisser de larges enjambées, frôlant parfois le solennel mais ne s'y perdant jamais. En vérité, ils se délestent, ne conservent que l'essentiel et font de leurs quatre souffles une seule et insécable entité. » Luc Bouquet, Improjazz
« Le chant des possibles porte bien son nom : Gaudillat et ses compères cultivent sans relâche le champ des mélodies, et les fruits de leur jardin musical sont un vrai régal pour les oreilles ! »
Bob Hatteau, Jazz à Babord
« On pense au Brass Ecstasy de Dave Douglas, dans une version plus feutrée, plus intimiste, plus poétique. Rien du tour de force, ni de fanfaronnant, plutôt des architectures éphémères, dont on suit à l'oreille la délicate édification on l'énergique construction. Une belle aventure, qui révèle un trompettiste remarquable. »
Vincent Bessières, Jazz News
« Cette fois, le trompettiste réunit un quartet à vents sans rythmique, presque une formation "de chambre" qui explore les manières de combiner quatre voix pour cheminer dans un champ de chants et inventer des formes originales.Un très beau travail de composition et d’arrangement servi par une formation aux qualités indéniables.Encore une très belle production du label IMR » Thierry Giard, Culture Jazz
« Me voici donc traversé, inondé par ces quatre voix qui se mêlent, ou plutôt s’imbriquent, pour créer des paysages sonores dont la variété, en termes de reliefs, de matières et de couleurs, garanti l’émerveillement perpétuel, pareil à celui que l’on ressent en arpentant les sentiers de randonnées où se succèdent les points de vue inespérés. A vrai dire, je ne savais pas trop où je mettais les oreilles. La surprise n’en fût que plus délectable.
Rémi Gaudillat, trompettiste que l’on voit sauter avec bonheur de beau projet en beau projet a réuni autour de lui trois musiciens, comme lui souffleurs, pour donner vie à une musique qui partage avec les chemins de mon escapade une indéniable élégance dans sa manière de faire se succéder avec harmonie l’abondance et l’ascèse, les formes sculptées et suggérées. » Olivier Acosta, Mozaïc Jazz
« Une superbe alchimie de timbres, qui pervertit les conventions et qui vient chatouiller les commissures des lèvres pour le sourire du plaisir reconnaissant. Des phrases qui nous retiennent, un imaginaire débordant aux couleurs irrisées, des souvenirs, des références bousculées. Et la poésie. Les titres bien sûr et des instants d'atmosphères particulièrement délicats, des paysages qui s'entre-pénétrent, qui s'accrochent et se froissent parfois un peu. Un talent d'écriture très pointu et de larges espaces pour déployer l'inspiration de la bande des quatre, pour des moments ciselés de séduction. Une pure fête ! » Jazz à Paris
« Avec ses quatre soufflants, la musique oscille sans cesse entre les évasions chambristes et la petite fanfare miniature, cela vous saisi par sa douceur poétique, acidulée de nostalgie.
Les timbres pastels nous content une histoire faite de strates, de petits motifs répétitifs aux mélodies simples et aux basses obstinées qui font songer parfois à des reflets Renaissance. Un spleen des paysages sans fins, des déserts merveilleux ou déambule une fanfare solitaire... un album qu'on écoute comme on contemple une fenêtre sur un paysage apaisant ; pluie ou non, un sourire d'aise aux lèvres. »
Franpi SunShip.com
«Ces poètes là ne sont armés que de leurs instruments, de leur technique et de leur imagination. Il faut et il suffit d'entrer dans leur univers pour qu'ils vainquent et vous convainquent. »
Guillaume Lagrée, Le Jars jase jazz
« quartette inédit, où règne la mélodie dans une complicité joyeuse, aérée et précise. » Vincent Cotro, Jazz Magazine/Jazzman
« Pour Rémi Gaudillat, Fred Roudet, Loïc Bachevillier et Laurent Vichard, le chant des possibles passe par la douceur et la tendresse de demi-teintes, ici flamboyantes. Ces quatre souffleurs-là ont abandonné l'idée des confrontations inutiles. Ces quatre-là ont renoncé à tonitruer mais, toujours, font éclore des décontractions naturelles. Leur musique, rejetant l'effet fanfare, est faite d'alliance et de limpidité. Ensemble, ils convergent en des mélodies jouées à l'unisson ou se servent d'une assise harmonique pour tisser de larges enjambées, frôlant parfois le solennel mais ne s'y perdant jamais. En vérité, ils se délestent, ne conservent que l'essentiel et font de leurs quatre souffles une seule et insécable entité. » Luc Bouquet, Improjazz
« Le chant des possibles porte bien son nom : Gaudillat et ses compères cultivent sans relâche le champ des mélodies, et les fruits de leur jardin musical sont un vrai régal pour les oreilles ! »
Bob Hatteau, Jazz à Babord